Je m'appelle Marcel Pixel, et je suis illustrateur indépendant depuis maintenant plusieurs années. Mon parcours est un peu atypique : j'ai commencé par des études en arts visuels, mais c'est au fur et à mesure de mes expériences professionnelles que j'ai trouvé mon style et ma voie. J'ai eu la chance de travailler avec des clients variés, allant des agences de publicité aux éditeurs de livres pour enfants, en passant par des marques de mode et des sociétés de jeux vidéo. L'illustration pour moi est avant tout une passion, mais aussi un moyen d'exprimer des idées, des émotions, et de créer des univers visuels uniques.
Q : Qu'est-ce qui te plaît dans ton métier d'illustrateur ?
Marcel Pixel : Ce que j’aime avant tout dans mon métier, c'est la liberté créative qu’il offre. Chaque projet est un nouveau défi, une nouvelle histoire à raconter à travers les couleurs, les formes et les textures. En tant qu'illustrateur, je peux explorer une infinité de styles, du plus minimaliste au plus détaillé, et travailler avec des outils variés, que ce soit à la main ou numériquement. Cette polyvalence est excitante, et elle me permet de rester constamment stimulé par les possibilités infinies qu’offre le design visuel. J'aime aussi le côté collaboratif du métier : j'interagis avec des directeurs artistiques, des rédacteurs, des clients… C’est toujours enrichissant de comprendre les besoins de chacun et de traduire des concepts abstraits en images concrètes.
Q : Quelles sont les étapes d’un projet typique pour toi ?
Marcel Pixel : Tout commence par une discussion approfondie avec le client, où l’on définit ensemble les objectifs du projet. C’est essentiel de bien comprendre l’intention derrière la commande. Ensuite, je réalise des recherches visuelles, des moodboards, pour explorer différentes directions créatives. Puis vient la phase de croquis, où je pose les premières idées, sans pression, juste pour faire émerger quelque chose de pertinent. Lorsque le client valide une direction, je commence à affiner l’illustration, en jouant sur les détails, les textures, et les couleurs. Enfin, je finalise l’œuvre en apportant les dernières touches, que ce soit pour le web, l'impression ou tout autre support.
Q : Tu parles souvent de la diversité des supports. Quel est ton processus créatif ?
Marcel Pixel : J’ai une approche assez ouverte, mais généralement, je commence à travailler sur papier, en esquissant à la main. Cela me permet de garder un lien direct avec l’aspect artisanal de l'illustration. Puis, je numérise ces esquisses et je passe à la phase de colorisation et de mise en forme numérique, où j’utilise des logiciels comme Photoshop ou Illustrator. Cette étape me permet d’ajuster la composition, les ombres et les couleurs de manière plus précise. Cependant, je fais souvent appel à des outils plus traditionnels, comme l’aquarelle ou l’encre, pour garder une certaine authenticité dans les textures et les nuances. Chaque projet étant différent, le processus peut s’adapter en fonction des besoins du client, du format et de l’ambiance recherchée. Q : Quels types de clients ou de projets cherches-tu à attirer dans ton travail ? Marcel Pixel : Je suis particulièrement attiré par les projets qui mêlent créativité et originalité. J’aime travailler avec des marques ou des entreprises qui cherchent à se démarquer visuellement, à raconter une histoire ou à proposer un message fort à travers l’image. Que ce soit pour des publications de presse, des couvertures de livres, des illustrations de produits ou des visuels pour des campagnes de communication, je cherche à collaborer avec des clients qui partagent cette envie d'innover et d'expérimenter. Mais au-delà des projets commerciaux, je me retrouve aussi dans des collaborations plus personnelles, comme les expositions ou les projets artistiques.
Q : Quels conseils donnerais-tu à un jeune illustrateur qui commence dans ce métier ? Marcel Pixel : Avant tout, je lui conseillerais d’expérimenter sans cesse. C’est important de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort et de tester différentes techniques et styles. L’illustration, c’est un domaine très vaste, et il est facile de se spécialiser ou de se figer dans un seul genre, mais c’est la curiosité qui mène à la découverte de son propre style. Ensuite, il faut être persévérant : au début, ça peut être difficile de trouver des clients ou de se faire un nom, mais il faut savoir se remettre en question et rester humble. Et surtout, ne jamais sous-estimer l’importance du portfolio, qui doit refléter la diversité de son travail et ses compétences techniques, tout en mettant en avant sa personnalité visuelle. Enfin, il est crucial de rester ouvert aux échanges et aux retours, car le métier est aussi une aventure collective, où l'on apprend toujours des autres.
Q : Pour conclure, quel serait ton projet rêvé ?
Marcel Pixel : Mon projet rêvé serait celui où je pourrais combiner plusieurs facettes de mon travail : illustration, animation, et design interactif. J’aimerais créer un univers immersif, où mes illustrations prennent vie et où les gens peuvent interagir avec elles, que ce soit dans un environnement virtuel ou au travers d’une exposition physique. Mais au-delà des projets techniques, ce qui compte le plus, c’est d’avoir l’opportunité de collaborer avec des personnes passionnées, d’apprendre en permanence et de contribuer à des projets qui ont du sens et qui touchent les gens de manière émotionnelle.
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